P'tite nouvelle fantastique que j'ai écrite ^^ : La Chambre du second...

Publié le par leila

Je précise que ce serait sympa de ne PAS copier cette histoire et que je possède des droits d'auteurs... 

 

C'est une nouvelle que j'avais écrite en classe de seconde pour le thème fantastique ^^       

 

         "Tout à commencé quand quelqu'un a laisse la fenêtre ouverte." Nous venions tout juste d'emménager dans cette vieille maison à deux étages lorsque se produisit pour la première fois un phénomène étrange...

Depuis ce déménagement, je n'arrivais plus à dormir et je prenais des somnifères. Or, cette nuit-là, rien n'y faisait, je ne pouvais pas dormir. L'atmosphère était étouffante, l'orage menaçait, je commençais à me sentir mal à l'aise ; à côté, ma sœur, Marine, gémissait dans son sommeil. Quant à mon père, ses ronflements faisaient trembler la maison !

Seulement, mon père était mort depuis deux mois d'un cancer... Qu'était-ce-donc que ce bruit ?! Je tendais l'oreille, tentant d'en saisir la provenance... On aurait dit que le bruit venait de partout à la fois, que la maison respirait, c'était à en devenir folle !

Soudain, au deuxième étage retentirent d'autres bruits, différents. Comme des meubles que l'on déplace, des ailes d'oiseaux battant l'air, des portes qui claquent... Puis un murmure inquiétant, une voix sortant d'outre-tombe retentit :

"- Comment osez-vous pénétrés dans mon cœur ! Partez, misérables humains ! Partez ! Partez ! Parteeezzzz..."

Le murmure disparut remplacé par un hurlement à glacer le sang...

Ma sœur surgit dans ma chambre et me dit d'une voix inquiète :

"-Qu'y a-t-il Anna ?! Calme toi ! C'est juste un cauchemar..."

Alors seulement, je m'aperçus que c'était moi qui hurlais... Je réussis à calmer mes tremblements et j'éclatai en sanglots tout en serrant très fort ma petite sœur dans mes bras... Je en pouvais plus dormir et je décidai de me lever ; Marine me suivit et nous nous installâmes dans le salon avec couvertures et lampes à pétrole. Je lui racontais toute l'histoire... La seule chose qu'elle me répondit ce fût :

"- Elle était bien ton histoire ! Tu peux m'en raconter une autre ?

- Mais... Tu ne comprends pas que c'est VRAI ! Cette maison est vivante ! Elle vit, tu m'entends ! Demain, nous partons !

- Aïe ! Arrête, tu me fais mal ! cria-t-elle.

Sans le vouloir, je lui avait saisi le bras et je le lui serrais à le lui casser...

- Excuse moi... J'ai peur, très peur... murmurais-je en la lâchant.

- Cette maison est super ! Je ne vois pas ce que tu lui reproches. En plus, y a plein de cachettes ! S'il te plaît, on peut rester encore deux jours ?!

- Non ! Tu ne comprends pas ! Elle va nous tuer !

- Une maison ça tue pas les gens ! Et puis, on a nulle part où aller ! me dit-elle.

- Celle-là si ! Mais on va rester car on n'a pas le choix... Mais à une seule condition !

- Laquelle ? me demanda-t-elle.

- Je veux toujours te voir, tu dors dans ma chambre et tu fais pas de chichis quand on part ! Compris ?

- Oui ! Merci tu es trop gentille !!!

- Ah ! Encore une chose ! Tu ne montes SURTOUT PAS au deuxième étage...

- D'accord, d'accord... dit-elle d'une voix lointaine en partant dans la cuisine chercher le petit déjeuner.

- Tu m'as écoutée, au moins ?!

Personne ne me répondit... Marine n'en faisait de toute façon qu'à sa tête et passait son temps à braver les interdits. J'étais inquiète... Plus tôt on partirait et plus tôt j'aurais l'esprit tranquille...

Nous passâmes la matinée à lire dans le salon ; enfin, moi plus dans mes pensées que dans mon livre et Marine, plus en train de me demander si on pouvait aller voir la tragédie qui venait de sortir au théâtre, que dans son "Alice au pays des merveilles".

Je finis par céder à me petite sœur et nous partîmes au théâtre en fin d'après midi. De toute façon, j'avais besoin de sortir de cette maudite prison.

La pièce était superbe, enfin, façon de parler car morts-vivants, vampires et fantômes se relayaient sur la scène. La tragédie n'avait fait que renforcer mon angoisse et je tressaillais au moindre bruit !

Marine accrochée à mon bras, nous marchions au clair de lune. Nous finîmes par arriver devant la haute battisse noire. En la voyant, je fus saisie de tremblements...

J'essayais d'ouvrir la porte après avoir tourné la clef dans la serrure mais elle ne s'ouvrit pas...

- Tu vois bien qu'elle est maudite cette maison, elle ne veut même plus nous laisser entrer ! dis-je en donnant un coup de pied dans la porte.

- Mais non ! Tu tournes pas dans le bon sens, c'est tout.

Et elle ouvrit la porte...

- Tu vois !

- Oui, c'est bon ! Allez, au lit ! ronchonnais-je avec le cœur serré.

Nous nous couchâmes dans ma chambre. Cette fois, j'avais pris trois cachets de somnifère et je tombais comme une masse. Mais vers minuit, je me réveillai avec un pressentiment. Je touchai le lit près de moi, et ne sentant pas Marine, j'allumai, inquiète... Le lit était vide ! Alors je me mis à crier le nom de Marine à tue-tête, comme une folle et je bondis dans l'escalier, grimpant les marches quatre à quatre... J'entendis indistinctement Marine appeler "Au secours !" puis des hurlements à glacer le sang retentirent :

- Ne vous avais-je pas prévenus ?!... Maintenant, il est trop tard, vous allez mourir !

Autour de moi, brusquement tout devint feu et sang, les portes claquaient, les rideaux volaient au vent tandis qu'au dehors l'orge se déchaînait...

J'entrais dans la chambre unique du second, je n'y étais venue qu'une seule fois, la veille du premier phénomène, pour ouvrir la fenêtre, pour aérer... Maintenant seulement, je me rappelais !

Au milieu de la chambre gisait Marine, en sang, les bras écartelés. Autour d'elle, les jolis oiseaux de la tapisserie étaient devenus de vrais oiseaux anthropophages aux yeux rouges et se jetaient sur elle en la dévorant... En voyant ses yeux ouverts, sans expression, je compris qu'elle était morte. Des larmes coulèrent sur mes joues...

Autour de moi, tout n'était désormais que feu et sang, les yeux rouges des oiseaux étaient figés dans les miens. Ils se jetèrent sur moi...

Je devrais être morte, mais pourtant j'entendais la voix lointaine de Marine :

- Anna, réveille-toi !

J'avais mal à la tête... A-t-on encore mal lorsqu'on est mort ?

Camille BARBE

 

Alors qu'en pensez-vous ?

 

La Chambre du Second, réécriture...

 

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L
Me voilà presque rassurée de découvrir que je ne suis pas la seule à avoir corrigé votre nouvelle dans un paquet de copies !<br /> Même le titre est repris à l'identique, avec cette mention spéciale de l'élève : "écrite par moi-même" !<br /> Si vous possédez des droits d'auteurs, pourriez-vous me faire parvenir un exemplaire de votre contrat ou autre type de document sur lequel je pourrais m'appuyer pour faire comprendre à mes élèves<br /> la notion de "propriété intellectuelle" ? Merci !
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P
J'ai moi aussi failli noter votre nouvelle fantastique (une très bonne note), l'ayant trouvée dans mon paquet de copies sous un autre nom que le vôtre. Étrange, cette nouvelle se serait-elle<br /> déplacée de votre blog au cerveau de mon élève. Nous sommes en plein fantastique !
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L
¿comment as-tu fait pour pouvoir ecrire cette nouvelle fantastique?<br /> PS:pourrais tu essayer de faire une nouvelle fantastique irreel stp merci d'avance;)
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P
Chère Mademoiselle,<br /> Félicitations pour votre texte que j'ai trouvé... mot pour mot dans la copie d'un de mes élèves de quatrième le 8 janvier 2013, peut-être celui qui disait qu'il allait s'en "inspirais" sur le blog.<br /> Vous auriez reçu une excellente note, ce qui n'a pas été le cas du plagiaire qui récolte un zéro sur vingt et qui devra chercher la définition de "plagiat" dans le dictionnaire. Bonne continuation!
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C
waw tres bien je vais m'en inspirais pour mon controle de francais mercii ;)
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